Martial KOUNOU
6 octobre 2014
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‘’La voie de l’homme n’est pas en son pouvoir. Ce n’est pas à l’homme, quand il marche, à diriger ses pas’’ Jérémie 10 : 23
C’est une évidence que nous vivons les temps avant l’événement tant attendu par la communauté chrétienne, à savoir l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ. Dans un tel contexte, on s’attend normalement à ce que ceux qui connaissent déjà Dieu resserrent leurs liens avec lui en même temps qu’ils travaillent à faire venir à Christ les âmes qui sont encore en dehors de la bergerie. Le constat fait par endroits suscite toutefois des questionnements, tant il apparaît que bien des chrétiens ont aujourd’hui d’autres centres d’intérêts qui ont noms, la prospérité, l’aisance matérielle, l’amour des plaisirs, le goût immodéré de la mode, etc. toutes choses qui les éloignent, certes insensiblement, mais en définitive inexorablement de Christ.
Cette inappétence pour la chose spirituelle fait aujourd’hui des vagues au point de rendre certains chrétiens méconnaissables par rapport au zèle pour l’œuvre de Dieu et à l’amour dont ils faisaient preuve aux toutes premières heures de leur conversion. La rétrogradation est devenue courante. Or la parole de Dieu dit dans Luc 9:62 «…quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu »
Qu’offre le monde de bon et de durable que Christ soit incapable de faire ? Une chanson dit que ‘’quand Jésus donne, il donne pour toujours. Mais quand Satan donne le quart, il prend le double’’. Dans l’histoire biblique, toutes les fois que des hommes et des femmes se sont attachés à Dieu et qu’ils ont fait de sa recherche constante une préoccupation, non seulement ils ont eu la garantie de l’éternité, mais il n’y a rien dont Dieu ait pu les frustrer de leur vivant. A preuve, 2 chroniques 26 :5 dit de Azaria, roi de Juda que ‘’…dans le temps où il rechercha l’Eternel, Dieu le fit prospérer’’. Nous retrouvons exactement la même vérité dans Jérémie 10 :21 où il est écrit : ‘’Les bergers ont été stupides, ils n’ont pas cherché l’Eternel ; c’est pour cela qu’ils n’ont point prospéré, et que tous leurs troupeaux se dispersent’’
C’est littéralement faire erreur que de penser qu’on peut véritablement prospérer et en vivre amplement hors de la couverture et de la bénédiction de Dieu. Comme le dit Proverbe 10 :22 ‘’C’est la bénédiction de l’Eternel qui enrichit, et il ne la fait suivre d’aucun chagrin.’’ Mieux, ‘’L’Eternel a de la bonté pour qui espère en lui, pour l’âme qui le cherche’’ (Lamentations 3 :25).
Ainsi, quoi que le monde soit en mesure de donner à un homme, quoi qu’il soit amené à espérer du fruit de ses efforts, tout cela ne peut être qu’une pâle illustration de ce à quoi il pourrait prétendre de la part du Seigneur notre Dieu. Lorsqu’Amatsia, Roi de Juda, regrettait les 100 talents qu’il avait payés pour s’associer les services de 100. 000 vaillants hommes d’Israël, voici la réponse que lui fit l’homme de Dieu dans 2 chroniques 25 :9 ‘’L’Eternel peut te donner bien plus que cela ’’.
Ainsi, à tous les chrétiens qui, pour se faire une santé matérielle, ont abandonné le chemin du salut, je voudrais rappeler qu’ils se contentent de parapluie là où Dieu aurait pu leur donner un parasol. En d’autres termes, ils se contentent de bien peu que ce qu’ils auraient pu avoir avec Dieu.
Puissions-nous comprendre la vérité contenue dans ces paroles et nous l’approprier pour notre vie. Un retour à Dieu est encore possible maintenant et la sincérité qui l’accompagnera pourra donner lieu à une restauration des bénédictions perdues. Maintenant est donc l’heure de la décision et de l’action. Demain pourrait être trop tard !