«…et moi, je ne suis qu’un jeune homme, je n’ai pont d’expérience.» 1 Rois 3.7

Bien-aimé(e)s,

Cette semaine, je nous propose de méditer sur une vertu qui, à l’instar de tout ce qui est noble et pur, se raréfie de plus en plus en ces jours ou la recherche effrénée des richesses du siècle présent a pris le pas sur ce qui devrait le plus nous intéresser : l’éternité.

L’humilité n’est pas appréciée des hommes car à leurs yeux, elle est synonyme de faiblesse ou de manque de confiance en soi. Elle est totalement à l’antipode de la nature de l’homme qui est de se montrer, de paraitre. Si l’absence de l’humilité n’est pas un problème pour le monde, elle constitue une véritable catastrophe pour les chrétiens car il est écrit dansJacques 4.6 que: «Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles. » Et c’est pour cette raison que les paroles du roi Salomon, en début de règne, que nous avons dans notre verset de base, plut tellement à l’Eternel tout heureux de voir que le roi reconnait ses limites d’homme et a besoin de l’appui du Tout-Puissant. Même au moment où il fut question de diviser le royaume d’Israël en deux, Dieu fit a Salomon la promesse qu’Il ne le fera pas du temps de son règne.

Souvent, il est dit qu’en l’absence des possessions terrestres ou dans l’affliction ou dans la tristesse, il est facile d’être humble. Cette humilité éphémère ou passagère n’est qu’apparente. En réalité, le cœur humain, tortueux par-dessus tout, ne fait que stocker ses frustrations qui lui sont imposées par la situation et ne tarde pas à se révéler dès que la situation change favorablement. Jetez un regard sur vous-mêmes. Considérez le langage et les comportements qui étaient les vôtres et ceux que vous arborez actuellement après avoir bénéficié des grâces du Seigneur.

Dans la Parole de Dieu, il est un verset qui résume bien l’influence négative que les changements positifs dus à l’intervention de Dieu peuvent produire sur nos vies : «Mais lorsqu'il fut puissant, son cœur s'éleva pour le perdre. Il pécha contre l'Éternel, son Dieu: il entra dans le temple de l'Éternel pour brûler des parfums sur l'autel des parfums. »2 Chroniques 26.16. Il s’agit du roi Ozias qui commença son règne par une fidélité ferme à l’Eternel jusqu’à ce qu’il devint puissant mais la suite fut moins reluisante car après avoir profané le temple de l’Eternel, Dieu le frappa d’une lèpre qu’il garda jusqu'à sa mort.

N’agissons-nous pas d’une manière similaire à celle du roi Ozias ?

Ne restons-nous pas fidèle à l’Eternel jusqu'à ce qu’Il nous bénisse et basculons après dans une infidélité criarde ?

N’écrasons-nous pas tout sur notre chemin une fois que nous avons le pouvoir ? N’opprimons-nous pas le pauvre ? la veuve ? l’orphelin ? Ne balayons-nous pas du revers de la main les commandements de Dieu.

Faut-il alors souhaiter demeurer dans la situation antérieure? Certainement non ! Il nous faut coopérer continuellement avec Dieu pour prendre de bonnes habitudes.

Ici, nous parlons de grandeur d’âme et non de grandeur d’homme. L’homme peut s’élever à cause de sa force, de son intelligence ou de ses richesses, mais Dieu peut aussi l’anéantir en instant. Pousser les hommes a se glorifier des talents que Dieu leur a donné est l’œuvre de l’ennemi des âmes. Tout chrétien devra apprendre que le Dieu vivant, toujours présent et toujours agissant, est le Dieu suprême et qu’Il lui a prêté des talents pour qu’il s’en serve à la gloire de Dieu.

Mon cher frère, ma chère sœur, bonne méditation et bonne semaine sous le regard du Seigneur.