« Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. » 1 Corinthiens 15 : 33

Les influences de l’environnement sur l’homme ne sont plus à démontrer de nos jours. Plusieurs analyses, quantités d’études nous ont appris, ou plutôt, pour employer l’expression juste, nous ont confirmé cette vérité que la bible a affirmée depuis des millénaires. En nous recommandant de méditer sa parole jour et nuit, Dieu veut que la première influence sur nous vienne de sa parole. Parfois, nous n’avons pas conscience de ce que Dieu veut signifier. Mais il arrive qu’au détour d’une réflexion sur un verset, certaines vérités, certains principes nous tapent dans l’œil au point de nous faire marquer une pause afin de cerner ce que Dieu révèle.

Le verset de cette semaine, attire notre attention sur la compagnie. Il est très regrettable que nous ayons souvent lu ce verset avec des loupes de la religion plutôt que celles du christianisme. Notre compagnie est composite et regroupe des non-chrétiens et des chrétiens. Nous y trouvons ceux qui nous poussent vers le péché en essayant de le banaliser ; il y en a aussi qui partagent notre foi, mais ne comprennent pas toujours notre mission, notre vision voire notre rêve. C’est à cette dernière catégorie que nous allons nous attaquer cette semaine. Même si nous trouvons cela difficile à accepter, dans la compagnie de tout un chacun de nous, il y a notre passé, il y a notre présent et surtout, il y a aussi notre futur.

En jetant un regard circulaire autour de nous, nous trouverons certainement des amis, des parents ‘’passéistes’’. Ils sont amoureux de notre passé, nous aiment pour ce que nous avions accompli par le passé. Notre passé selon eux était presque parfait. Nous étions sur la bonne voie jusqu’au jour où nous avions pris telle décision ou telle autre. Si seulement nous pouvions revenir à nos priorités d’il y a cinq ans, d’il y a dix ans…..Dieu soit loué, nous ne nous sommes pas laissés méduser et voilà pourquoi, nous avons ce présent-ci.

Ce présent qui est le nôtre, a également ses chantres. Cette deuxième catégorie regroupe donc les ‘’présentistes’’. Ceux-là aménagent ce que d’autres spécialistes appellent notre ‘’zone de confort’’. A en croire leurs discours, nous ne serions mieux lotis nulle part ailleurs, c’est pour nous une grâce particulière de nous retrouver dans notre présent. Ils connaissent tous ceux qui n’y sont jamais parvenus durant toute leur vie, ils connaissent l’histoire de ceux qui ont tout perdu en essayant d’aller au-delà. Mais gardons toujours à l’esprit que chaque jour que Dieu nous donne, est une nouvelle opportunité qu’Il nous accorde pour améliorer nos propres performances. Dieu ne nous laisserait pas traverser 2012 si nous avions achevé la course en 2011. En cette veille de 2013, Il nous laissera ce futur proche parce qu’il nous reste encore des marches à gravir.

Ce futur, il y en a autour de nous qui y vivent constamment. Ce dernier groupe vous pousse chaque fois à bouger, à ne jamais rester en une place pour longtemps. Vous avez parfois l’impression qu’ils ont plus confiance en vous que vous n’en avez en vous-même. Ils réveillent en vous le combattant lorsque vous semblez savourer trop longtemps une victoire qui relève désormais du passé ou lorsqu’un retentissant échec tend à vous paralyser pour trop longtemps.

Très souvent, on peut prouver la bonne foi de ces trois catégories ; c’est donc dans l’ignorance et le timing que se situe le problème. Le passéiste est votre mémoire secours au cas où la vôtre faillirait ; le présentiste vous permet de comparer le présent et le passé, de reconnaître la main de Dieu dans votre vie afin de ne pas tomber dans l’ingratitude. Quant au futuriste, il vous rappelle que le chemin est encore long, vous permettant ainsi de connaître avec Dieu, d’autres victoires encore plus grandes. Il nous revient à nous de ne pas nous borner à écouter exclusivement l’une de ces catégories en tout temps ; le passéiste serait de la mauvaise compagnie par exemple dans un moment où Dieu nous invite à passer à l’étape suivante de la marche.

Dieu vous bénisse.