Suite au compte rendu de la remise de dons au Centre Vidjingni de Dékanmè faisant apparaitre la situation critique de rupture de vivres que traversait le centre Saint Camille de Bohicon, les lecteurs du Weekly Bread ont réagi promptement à travers des souscriptions volontaires.

Le Centre Saint Camille de Bohicon, situé sur la route de Cové, est une enceinte qui abrite deux cent vingt (220) hommes, femmes enfants ayant des problèmes mentaux. Selon Monsieur Félix GBENOU qui en assure la gestion (Tél. 94010360 / 97606580), ce centre aurait été créé il y a trente ans par un frère béninois résidant en Côte d’Ivoire. Celui-ci aurait ouvert à Bouaké et à Korogo des centres où sont accueillis, traités et nourris des malades mentaux.

Séduits par l’œuvre sociale qu’il a ainsi accomplie, des prêtres béninois en visite en Côte d’Ivoire lui auraient demandé de penser à son pays pour la même initiative. Ainsi serait né le centre de Avrankou, puis celui de Bohicon. Les projets seraient présentement en cours pour ouvrir d’autres centres dans le septentrion, notamment à Kandi. En dehors des 220 ‘’pensionnaires’’ de ce centre, il y aurait vingt six (26) autres déjà guéris qui appuieraient de temps à autre le centre.

Depuis quelques mois, l’Etat vient en aide au Centre en prenant en charge le paiement des factures d’eau et d’électricité. Pour le reste, le Centre Saint Camille de Bohicon vit, comme la plupart des autres centres de la même nature (Centre Vidjingni de Dékanmè par exemple), de la providence divine. Ainsi, les bonnes volontés apportent, selon leurs sensibilités, de dons en nature ou en espèces pour permettre aux responsables de ce centre de répondre aux besoins des ‘’pensionnaires’’.